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La glycémie est intrinsèquement liée au bon fonctionnement des cellules de l’organisme. L’indice glycémique ou l’IG apparaît dès lors comme un indicateur de choix pour contrôler les effets d’un aliment sur le taux de sucre dans le liquide sanguin. Voici un tour d’horizon sur cette grandeur.

Que faut-il comprendre par indice glycémique ?

Les aliments sont composés de nombreuses substances nutritives, dont les glucides. Indispensables au bon fonctionnement du corps, elles renferment deux catégories de sucres : les sucres complexes et les sucres simples. Chacun de ces éléments subit le processus de la digestion et occasionne une augmentation de la glycémie.

L’indice glycémique qui va de 1 à 100 détermine la capacité d’un aliment à faire varier le glucose dans le sang. Cette incidence est estimée pour une durée de deux heures après la consommation de l’alimentation concernée. En réponse à la variation de la glycémie, les sucres absorbés provoquent une production d’insuline susceptible de réguler le niveau de sucre.

Comment déterminer l’indice glycémique d’un aliment ?

L’index glycémique se détermine par voie expérimentale. Un aliment d’intérêt et du glucose en quantités équivalentes sont nécessaires à l’opération. L’approche consiste à mesurer la variation de la glycémie au cours de la digestion de l’aliment concerné par la mesure (pendant 2 heures). L’objectif est d’apporter 50 g de glucides à l’organisme.

La courbe d’évolution obtenue est comparée à celle déterminée après l’ingestion du glucose. Ce dernier est considéré comme le référent avec un IG estimé à 100. Plus la courbe de variation de l’aliment testé est proche de celle du glucose et plus son IG est élevé.

Quels sont les facteurs qui influencent l’IG d’un aliment ?

Les aliments sont répartis en trois classes conformément à leur impact sur le taux de sucre dans le sang. Avec un IG supérieur à 70, ils sont comme ayant une incidence élevée. Entre 55 et 70, l’IG des aliments indique une incidence mesurée sur la glycémie. En dessous de 55, cette grandeur indique un aliment à faible incidence.

L’index glycémique est susceptible de varier en fonction de nombreux facteurs. Le moment de la consommation d’un aliment modifie ainsi son incidence sur la glycémie. Par exemple, un repas glucidique ingurgité à jeun le matin entraîne un pic glycémique suivi d’une production élevée d’insuline.

Le mode d’alimentation est également un facteur qui influe sur l’IG. En associant des aliments gras et des mets riches en protéines, il est possible d’augmenter la période d’absorption et de digestion de l’organisme. Dès lors, l’assimilation des glucides est ralentie d’où la baisse de l’indice glycémique.

Quel type d’IG faut-il privilégier ?

Un index glycémique élevé est synonyme d’une sécrétion élevée d’insuline dans le sang. En réaction à ce phénomène physiologique, l’organisme peut subir une hypoglycémie. La répétition fréquente de cette situation entraîne des dysfonctionnements graves comme la détérioration du pancréas.

Sur le long terme, le risque d’être victime d’un diabète de type 2 ou d’une insulino-résistance est élevé. La communauté scientifique recommande dès lors de privilégier des aliments à IG bas.

En définitive, l’IG est une grandeur utile pour déterminer l’impact d’un aliment sur la production d’insuline dans le sang. Toutefois, cette valeur n’est pas suffisante pour établir une alimentation bénéfique à l’organisme, car elle se base uniquement sur les glucides.